Les GROS au tout-inclus!

Les tout-inclus, quelle belle formule pour aller sous les palmiers sans trop se dépayser. On arrive dans un avion plein de Québécois et après avoir applaudi à l’atterrissage, on se suit tous jusqu’au resort! Blanc comme des mouettes, on se prépare à vivre une semaine digne de la grande bourgeoisie des siècles passés. Bouffe et alcool à volonté servis par des employés qui parlent pas français et très peu anglais. On s’attend à se faire servir comme des rois. La grosse vie SALE comme on dit chez nous!

Après avoir défait sa valise et prit ses premiers drinks gratuits, tout le monde en bédaine on s’en va à la plage!!! C’est le festival de la bédaine blanche. Les gros envahissent la plage de sable blanc et les eaux turquoises de la mer des caraïbes. Après la course aux chaises longues, tous les gros se commandent des drinks gratuits dans de beaux petits verres de plastique jetables avec bien sûr une petite paille. Pour chaque drink consommé au bord de la plage, un nouveau verre jetable et une nouvelle paille.

Les jours passent et les bédaines blanches grossissent par les excès de nourriture et d’alcool et rougissent par l’excès d’heures passées au soleil. Tout le monde veut revenir bronzés! Les gros ne sont pas chez eux et ça paraît. Les gros laissent trainer les verres, les pailles, les enveloppes de plastique, de toute façon c’est sale en République alors à quoi ça sert de faire attention? Comme toi ma grosse Allemande qui a échappée une paille dans l’eau et qui volontairement a décidé de ne pas la ramasser. Je t’ai vu ma cr#*%# !!!! Tu riais jaune quand je l’ai ramassée pour te la redonner. Tu me dirais quoi si je laissais mes déchets dans ta piscine ma grosse Allemande?

Les plages du resort sont nettoyées sommairement par les employés chaque matin, donc ça paraît pas trop….. que plusieurs morceaux de plastique ont été avalés par l’océan pendant la nuit. Mais il n’est pas rare de nager dans la mer et de voir un petit morceau de plastique (verre, paille, etc.) flotter tout près. Si on ajoute à cela une gestion déficiente des déchets en République Dominicaine, nous avons l’exemple parfait de ce qui ne va pas.

Des petits coins de paradis sont en train de devenir des poubelles autant sur terre que dans la mer. Et le pire dans tout ça, c’est que les gros s’habituent à cette réalité. Se promener en bateau et voir des morceaux de plastique flotter à tous les 20 mètres c’est devenu anodin et se faire bronzer sur des plages jonchées de déchets est acceptable s’il y en a pas trop.

Vous aurez compris que l’appellation gros n’est pas en lien avec l’apparence physique, quoique l’embonpoint est un phénomène répandu dans le Sud illustrant nos excès de nourriture, mais c’est un autre sujet. Les gros sont ceux qui consomment la planète à grand coups d’acte de gaspillage. Je ne suis pas exclus de cette catégorie, j’arrive tout juste de mon tout inclus où j’ai consommé beaucoup trop de plastique à mon goût. (J’ai tenté d’en ramasser chaque jour sur la plage afin de compenser un peu).

Alors que faire pour aller se faire brûler la bédaine en bonne conscience? Je suggère une première solution simple. Amener votre propre verre pour vos drinks à volonté et une paille réutilisable si vous aimez tellement boire avec une paille. Y’a rien de mieux pour faire changer les habitudes des entreprises, dans le cas présents les resorts, que de nouvelles demandes des clients. Si une personne le fait…. elle est un peu bizarre, si mille personnes le font, c’est une nouvelle tendance des consommateurs.

Si vous êtes un peu freak de l’environnement vous pourriez même prendre 10 minutes par jours pour ramasser quelques déchets sur les plages. Et si vous êtes ben crinkers, vous pouvez acheter des crédits carbone pour compenser vos émissions de CO2.

Je suis un gros au régime. Je veux réduire mes excès de gaspillage, car c’est réellement inquiétant de voir la quantité de déchets qui envahissent les plages. Les frontières n’existent pas pour l’eau de l’océan et c’est à mon avis un devoir pour tout les gros que nous sommes de préserver ces paradis terrestres que nous visitons.

48h dans la rue pour les jeunes de la rue

Je suis de retour à la maison depuis quelques jours déjà. Le matin de mon retour on m’attendait avec plein de calins, un café au lait et une bonne douche chaude. Je me sentais exactement comme lorsque je reviens d’un voyage dans un pays dans l’extrême pauvreté. J’était super heureux d’être à la maison et en même temps je me sentais un peu coupable d’en avoir autant.

Je n’avais pas passé la porte de la maison que ma belle grande Alice de 5 ans me disait à quel point elle était fière de son papa d’avoir été si courageux. Il faut parfois seulement 48h hors de notre quotidien pour se rappeler à quel point la richesse ne se trouve pas seulement dans la puce d’une carte de crédit, mais bien dans le regard des gens. Ça m’a amener à me poser une question : Pourquoi je suis si fier d’avoir accompli cette expérience? Parce que c’était sur ma bucket liste avant de mourir? NON!!!!! Parce que j’ai eu du plaisir en malade? NON!!!

J’en suis venu à comprendre que c’est parce que les gens qui m’ont regardé, via les réseaux sociaux, étaient fier de moi, impressionnés par mon initiative, touché par le geste ou me trouvait tout simplement cinglé de faire ça et ceci les a incité à donner pour la cause.

Et si personne ne m’avait regardé, si personne n’avait contribué à ma levée de fonds, si au lieu de m’écrire des messages d’encouragement on m’avait écrit des messages d’insultes, comment je me serais senti? Je pense que j’aurais le sentiment d’être un vrai CAVE! Pourtant le défi et la cause aurait été les mêmes.

Imaginez-vous maintenant, 30 secondes, dans la peau d’une personne qui est assise seule sur le bord de la rue en demandant un peu d’argent. Vous avez peut-être eu une enfance de M**** avec toutes les pires choses qu’on peut s’imaginer ou peut-être que suite a un divorce vous avez tout perdu, même le droit de voir vos enfants. Vous avez peut-être pété un câble après l’annonce du médecin qui vous annoncait que vous aviez une maladie mentale ou vous avez tout simplement commencé à prendre un peu de dope pour le fun mais vous n’avez pas su quand vous arrêter. Peut-être que c’est un mélange de tout ça! Aujourd’hui la réalité c’est que vous n’avez plus de contact avec votre famille, vous êtes en Tabar*** après la vie, la société et tous les gens qui passent dans la rue et qui n’osent même pas vous regarder quand vous leur dites bonjour de peur d’attraper l’herpès grimpant? (Ça existe pas l’herpès grimpant)

J’ai un poste qu’on dit important, je suis directeur général, on m’appelle monsieur, on s’excuse lorsqu’on me pile sur le pied, on m’invite dans plein de soirées où il y a de la bouffe et de l’alcool gratuit…et du jour au lendemain on ne me regarde même pas lorsque je dis bonjour aux gens. Au dernières nouvelles, je suis encore un HUMAIN et je n’ai pas l’herpès grimpant.

Je ne veux pas faire le moralisateur, juste vous demander une faveur. À tous les jeunes de la rue ou les personnes itinérantes que vous allez croiser sur votre chemin, faite juste leur faire un sourire ou leur retourner leur bonjour quand ils vous saluent. C’est des HUMAINS comme vous et moi.

*Cette initiative de passer 48h dans la rue sans argent avait pour objectif d’amasser des fonds pour la cause des jeunes de la rue. En 48h, plus de 3000$ ont été amassés.

The Climate Reality Projet logo

Destination l’Inde, vous voulez vous impliquer?

J’ai la chance d’être accepté pour participer à une formation en Inde offerte par The Climate Reality Project. À l’issue de cette formation, je ferai partie des Climate Reality Leaders qui se veut un réseau international de personnes qui agissent concrètement afin de réduire notre empreinte écologique et notre impact sur les réchauffements climatiques.

Aussi, parce que tant qu’à y être, je profiterai de mon périple en Inde pour faire un reportage photo en lien avec l’environnement.
L’Inde fait face à de très grandes disparités de richesse. La pauvreté extrême est présente partout dans ce pays en plein essor économique. Durant ce voyage de deux semaines, je vais côtoyer des personnes vivant dans des conditions extrêmement difficiles.

J’ai envie de vous proposer une façon de vous impliquer dans mon projet et de contribuer à faire une petite différence.
Voici ma proposition :

Vous achetez à l’avance une photo prise lors de mon voyage en Inde et je remettrai 50 % du montant directement au gens sur le terrain. L’autre 50 % me permettra de défrayer les frais liés à la réalisation de ces photos. Je compte croquer des moments de la vie quotidienne et qui témoignent de la réalité des Indiens, mais également de certains lieux touristiques et de paysage.

Voici les possibilités :
25 $ : 1 photo numérique pour mettre sur votre fond d’écran d’ordinateur
50 $ : 1 photo imprimée 12X18 imprimée sur du papier photo
100$ : 1 photo imprimée 24X36 imprimée sur papier photo
250$ : 1 photo 24X36 imprimée sur acrylique ou aluminium brossée

Merci d’avance!

Concours photo

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Jimmy Vigneux vous offre l’opportunité de réaliser votre concept photo de rêve. Proposez nous votre concept photo génial. Votre concept photo peut également être destiné à une bonne cause ou un projet que vous supportez? Allez publier votre concept sur la page Facebook de Jimmy Vigneux et courrez la chance de voir notre photographe et son équipe venir réaliser votre concept.

Pour obtenir une chance supplémentaire de gagner, invitez un(e) de vos amis à participer au concours en identifiant cette personne dans votre publication sur le mur de Jimmy Vigneux.

Règlements du concours :

– Aimer la page Facebook de Jimmy Vigneux.
– Un seul concept par personne.
– Un concept réalisable.
– Tous les frais de déplacement à l’extérieur de Montréal et Lanaudière sont aux frais du gagnant.
– Tous les frais liés au maquillage, coiffure et habillement sont aux frais du gagnant.
– La séance photo devra être réalisée d’ici la fin 2015 au plus tard.
– Vous avez jusqu’au 31 décembre 2014 pour soumettre votre concept.

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Exposition de Jimmy Vigneux sur les Philippines

Exposition Philippines : après le désastre, l’espoir!

L’ŒUVRE LÉGER vous invite à l’exposition « Philippines : après le désastre, l’espoir! », présentée tout le mois de mars au Café Bistro Le Petit Bonheur, le premier Café en attente offert à la Ville de Joliette.

En novembre 2013, près de 14 millions de personnes ont été affectées par le passage du typhon Haiyan aux Philippines, une des plus puissantes tempêtes tropicales jamais enregistrées. Jimmy Vigneux, photographe professionnel, s’est joint à l’équipe d’intervention d’urgence de L’ŒUVRE LÉGER  et a distribué de l’eau potable à Tacloban, une des régions les plus dévastées par la catastrophe. À travers ses photos, il expose le désastre qui a frappé les Philippins et l’espoir de ce peuple pour la reconstruction de son pays.

Les photos de l’exposition sont en vente et tous les fonds amassés serviront à la reconstruction du pays.